Relations intergénérationnelles en salon de coiffure

(Article écrit en mai 2015 dans un autre salon de coiffure que celui en 2016)Présentement, j’ai l’honneur de  louer ma chaise de coiffure à Longueuil sur la Rive-Sud de Montréal et les relations intergénérationnelles vont bon train. Les 2 tenancières du salon de coiffure sont âgées dans la vingtaine. À partir de ce fait, l’équipe est majoritairement aussi dans la vingtaine.  Ensuite viennent les filles dans la trentaine et finalement, minoritairement, les quarante ans et plus. La question à se poser est: tout ce beau monde s’entend-t-il vraiment ? La réponse est oui ! Dans la mesure que ce salon de coiffure est composé expressément de travailleurs autonomes. Est-ce la raison de cet équilibre? À bien y penser… encore oui, tant et aussi longtemps que personne ne joue pas au patron excepté les tenancières sans porter le  »chapeau » employés-patrons… Pour se faire, l’entraide, le partage d’idées et le respect des choix professionnels et personnels de chacun sont aussi les outils pour cette réussite. N’oublions pas que la politesse et le respect sont aussi d’autres clés à la réussite de toutes entreprises.

Sommes-nous vraiment différents les jeunes et les vieux en coiffure?

Je crois personnellement et fortement que chaque génération à son propre mode de penser et sa propre vision de la réalité. En plus clair, chaque génération vit sa vie différemment suivant une dite  compréhension politique, économique, social,valeurs profondes…. Pour y voir encore plus clair!!! Décrivons ici le profile généralisé de chacun des groupes soient:

Baby Boomers 1945 à 1965:

Ils ont eu, la plupart, tout ce que leurs parents n’ont pas eu ( éducation, technologie, droit de penser librement… ). Même s’ils sont d’excellents travailleurs, la plupart se plient aux demandes rigides d’un patron (les meilleurs employés sur le marché)et ils sont les plus polis de toutes les générations. Ils sont plusieurs, à l’heure qu’on se parle,  à prendre leur retraite entre 60 et 65 ans et  ils sont prêts à vendre leur salon de coiffure à de la relève qui le veut bien. En passant…baissez un peu vos prix 😉  . La plupart sont des patrons et ils s’entendent bien avec les Y. Il y a une grande ressemblance  entre eux et les Y, sauf que les Y n’ont pas les moyens financiers des Baby Boomers. Bref, ce sont deux générations qui veulent les choses et les désirs comblés le plus rapidement possible.Une grande partie d’entre eux, ont fait carrière et ils ont placé l’argent au sommet de la pyramide. Les X ont la plupart accusés les Baby Boomers  de leur manque d’opportunité de carrière . Tandis que les Z, eux,  les en remercient car ce sont ces mêmes Baby Boomers qui les aident, la plupart du temps, financièrement à partir à leur propre compte.

Génération X 1965 à 1980:

La mise en plis hebdomadaire une pratique en voie d’extinction!

RJO

 

De nos jours jusqu’à il y a 15 ans, marque la fin d’une belle époque auquel vous pouviez vivre décemment avec seulement 100 clients. Les X afin de survivre se sont convertis à devenir des  »coupeurs » de cheveux. Ils ont une clientèle qui demande des coupes de cheveux avec le moins d’entretien possible ainsi vint la mort de la mise en plis hebdomadaire.  Les X ont eux-aussi, sinon plus, les mêmes besoins financiers que les Baby Boomers, mais ils en sont capable seulement avec de gros efforts et une grosse clientèle (autour de 200-250). Par leur âge, ils sont à la frontière parfaite des jeunes et des plus vieux. On connait les  »ordis », pas autant que les Z,  et la pensée du old school , celle des Baby Boomers. Le secret avec nous c’est: respectez l’expérience que nous avons acquise et ne vous avisez pas de nous prendre pour des imbéciles! Ceci respecté, nous sommes le médiateur parfait pour les relations intergénérationnelles. Pour les X qui n’innovent pas assez, c’est-à-dire: devenir professeur, donner des formations, soutiens techniques en coiffure, propriétaire de salon de coiffure, travailleurs autonome au lieu d’être employé… alors si l’argent vous intéresse relisez et appliquez tout ceci! En plus, nous sommes la génération qui oublie le plus à avoir du fun, nous sommes trop sérieux, voir même avoir trop l’air bête.Donc, pour un brin de folie, inspirez-vous un peu plus des Z qui eux nourrissent  bien leur réseau social ,amical et ils savent rire aux éclats! En conclusion, puisque nous sommes la génération sacrifiée, alors apprenez à devenir un peu plus polyvalent et fondez-vous dans le décor pour que ça marche avec les autres générations.

Génération Y 1980 à 2000

L’équilibre est votre ligne de vie! Vos amis, vos sorties sont aussi importants sinon plus que l’argent. La génération Y aime :les choses simples, les techniques et les coiffures simples. Cela n’empêche pas qu’elle peut faire de longues transformations, mais elle aime bien ne pas passer par quatre chemins.Elle est la première à essayer les nouveaux produits, les nouvelles techniques de coloration et de coupe de cheveux  sur ses clientes ou  sur elle-même. Elle aime apprendre des plus vieux, tant que le goût et le timing y sont au rendez-vous (ne forcer rien! Boomers et X !). C’est aussi la génération la plus généreuse entre collègue( manque un tube …les premiers à donner ou prêter).

Grâce à l’internet et a leur smartphone (téléphone intelligent), elle n’a pas besoin de revues de coiffure pour vendre les nouvelles tendances coiffures. Le téléphone fait tout sauf coiffer(agenda, coiffure tendances, média sociaux , tchat) bien attendu!

Une remarque, selon le regard d’un X, est que les Y ne suivent pas les conventions classiques  pour la gestion d’entreprise. Est-ce la nouvelle façon de gérer et de faire?  Ma vision, suivant mon observation actuelle, est que tant que les dépenses des actionnaires principaux sont couverts, l’entreprise se porte bien. Au passé, c’était que tant que mes employés me permettent de prendre ma retraite à 55 ans, tout va bien! En somme, puisque le marché de la coiffure est moins lucratif, moins occupé qu’il l’a déjà été( j’ai fait mon enquête!) peut-être que ce n’est pas une généralité générationnelle, mais plutôt, une réalité du marché en soi… c’est à suivre.

RJO

 

 

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